Après six victoires consécutives toutes compétitions confondues dont 3 en L1, douze matches sans connaître la défaite, l'OL s'est incliné dimanche à Rennes (2-0).
Le club rhodanien reste à sept points de Lille, 3e, battu à Nice et à six longueurs de Saint-Etienne, toujours dans une bonne dynamique, et classé 4e.
L'Olympique Lyonnais est encore à portée des places européennes. Pour l'Europe, le match de demi-finale de coupe de la Ligue contre Troyes, mercredi à Gerland est aussi très important mais il se jouera sans Clément Grenier et Samuel Umtiti, suspendus.
Le premier a pris trois avertissements en l'espace de dix rencontres alors que le second a été exclu fort logiquement à Rennes pour un geste défensif mal maîtrisé sur lequel les conséquences sur Alessandrini auraient pu être autrement plus grave.
Garde et ses joueurs ont fustigé l'attitude de l'arbitre qui aurait infligé un carton rouge, selon eux, trop rapidement sans attendre de savoir si le Rennais était blessé ou non, capable ou non de reprendre la partie.
Que n'aurait-on entendu si un Rennais avait commis une faute similaire sur un Lyonnais...
Sans doute vaudrait-il mieux avoir une meilleure analyse de la situation et on n'a pas trop entendu l'OL se plaindre que Milan Bisevac, une nouvelle fois bien nerveux et qui n'est pas du tout taillé pour un rôle de patron, ne recevoir qu'un avertissement qui aurait dû être une exclusion pour un coup de coude à Toivonen dans la foulée de l'exclusion d'Umtiti.
L'arbitre, qui a été juste au sujet de ce dernier, a fait preuve de psychologie ou de diplomatie pour Bisevac qui a, pour le reste, de nouveau livré une performance assez faible.
Comme chaque fois que les difficultés apparaissent, il est le premier à flancher.
Quant à Umtiti, on peut penser que les dégradations commises dans le tunnel des vestiaires sont totalement déplacées, incompréhensibles voire ridicules, d'autant que sa première période avait là aussi été désastreuse (il concède bêtement le corner amenant l'ouverture du score) démontrant de nouveau que la charnière centrale est bien le point faible de cette équipe.
Pour le reste, même à dix contre onze, l'Olympique Lyonnais a affiché une attitude assez positive et on peut plaider pour la thèse de l'accident au sujet de cette défaite à Rennes.
En cela, le match contre Troyes représente une très belle occasion de se reprendre avec en ligne de mire la finale au stade de France puis un autre déplacement à Nantes, une équipe en quête de rachat après avoir perdu à Sochaux.
Source : www.lyonmag.com