La France connaît depuis plusieurs jours un épisode de pollution majeur, un an après un autre pic qui avait conduit à décider de la circulation alternée en région parisienne. Cette mesure est à nouveau en vigueur ce 23 mars. En attendant des solutions plus pérennes, promises par le gouvernement.
Le pic de pollution qui a frappé la France début et mi-mars 2014, avec plus de 30 départements placés en alerte maximale, a souligné à nouveau l'urgence de lutter activement contre la pollution atmosphérique. Le 15 mars, le Premier ministre de l’époque, Jean-Marc Ayrault, avait décidé de déclencher la circulation alternée en région parisienne le 17 mars. Une initiative prise à reculons, étant données les « difficultés » qu’elle risquait « d’entraîner dans la vie quotidienne des Franciliens ». Cette mesure n’a connu qu’un précédent, le 1er octobre 1997.
Au-delà de cette action d’urgence, le gouvernement avait promis un plan de protection pour les zones les plus touchées. De premières mesures – timides – concernant les véhicules diesel ont été annoncés à l’automne 2014 puis début 2015. En mars 2015, la France a de nouveau connu un épisode de pollution majeur. Paris aurait même été, selon Plume Labs, durant la journée du 18, la ville la plus polluée du monde. Après plusieurs jours de tergiversations, l’expérience de circulation alternée a été réitérée. La mairie de Paris en avait fait la demande, sans succès, pour le 20 puis pour le 21 mars. La mesure n’a été mise en place que le 23, à Paris et en proche banlieue.
source : lesechos.fr