Sebastian Vettel a cherché l'embrouille avec Nico Rosberg, il l'a eue. Le pilote Mercedes a répondu aux critiques directes de celui de Red Bull (deuxième des deux premières séances d'essais libres en Corée du Sud en 1'38"781, à 0"108 de la Mercedes de Lewis Hamilton), en prenant ses "couilles" à deux mains.
Au moins, ça met un peu de piquant. Sebastian Vettel (deuxième temps sur les deux premières séances d’essais libres en Corée, derrière Lewis Hamilton) s’en passerait sans doute, mais il cristallise beaucoup de rancœur autour de sa personne. Encore que, c’est à se demander s’il cherche vraiment à éviter ce genre de situation… Il s’est en effet permis de critiquer Nico Rosberg après le Grand Prix de Singapour, prétendant que Mercedes travaillait tout simplement moins que Red Bull et que Nico Rosberg avait manqué de courage lors de son départ en course.
Vettel avait littéralement affirmé que l’écurie à l’Etoile se "trempait les couilles dans la piscine", incluant d’ailleurs un peu toutes les équipes dans le même bateau. Sauf la sienne, bien sûr. La réponse de Nico Rosberg était attendue, elle est arrivée dans les coursives du circuit de Yeongam: "Il devrait un peu moins penser à mes couilles mais à autre chose, parce qu’il part en travers, a ainsi répliqué l’Allemand dans un français impeccable, sur Canal+ Sport. Ce n’est pas cool. Mon équipe met les gaz jour et nuit pour travailler sur cette voiture."
Du manque de respect dans l'air
Selon Nico Rosberg, il y a tout simplement du manque de respect dans l’air: "Ce n’est pas correct d’avoir une opinion sans savoir ce qu’on fait." Le fils de "Keke" en a profité pour arroser l’arroseur en revenant sur les qualifications de Singapour, alors que la sortie fleurie de Vettel avait eu lieu le vendredi: "J’ai failli l’avoir le samedi, donc il faut qu’il fasse un peu gaffe…" Le triple (et sans doute bientôt quadruple) champion du monde s’est excusé placidement: "On voulait juste expliquer qu’on travaillait beaucoup."
Dans ce contexte, le seul à être venu apporter un peu de baume au cœur du natif de Heppenheim s’appelle… Fernando Alonso. Il s’agit en revanche d’une toute autre histoire, le pilote Ferrari ayant balayé les rumeurs d’illégalité de la Red Bull: "Leur moteur a toujours fait un bruit différent, a expliqué le Taureau des Asturies en conférence de presse. C’était peut-être plus frappant à Singapour, mais c’est parce que c’est un circuit en ville. Leur système est parfaitement bon, il a toujours été validé après toutes les qualifications et courses de la saison. On n’a rien dit quand Mercedes a écrasé le Grand Prix de Hongrie…" On n’irait pas jusqu’à affirmer que l’Espagnol ménage la possibilité de se placer un jour chez Red Bull, mais on le pense très fort.
Source : sports.fr