C’est à Singapour la saison passée que Sebastian Vettel avait amorcé sa marche triomphale vers un troisième titre mondial. Cette saison, à l’heure de renouer avec le circuit de Marina Bay, l’Allemand a déjà assommé la concurrence. Si ce n’est peut-être Fernando Alonso…
L’an dernier, Sebastian Vettel était arrivé à Singapour avec 39 points de retard sur Fernando Alonso, le leader du championnat, se fendant alors d’une course parfaite pour signer la première victoire d’une série de quatre succès fondateurs dans sa quête d’un troisième titre mondial consécutif. Un an plus tard, la situation est bien différente. Le pilote allemand compte 53 points d'avance sur son rival espagnol et reste sur deux succès de rang en Grand Prix.
Le circuit de Marina Bay, tracé en ville, convient plutôt aux Red Bull, triomphantes ces deux dernières années, et même si Alonso espère reprendre des points à son adversaire, Vettel paraît le mieux placé pour prendre davantage encore le large en tête du championnat. "C'est une très longue course, deux heures pleines qui ne semblent jamais finir, dixit le triple champion du monde, cette semaine, en conférence de presse. Le circuit par lui-même est mortel car il y a plein de bosses, il ne faut pas faire d'erreur. Honnêtement, je pense que c'est l'un des plus difficiles de la saison donc y gagner est exceptionnel et là-bas, on a vraiment le sentiment de mériter le champagne !"
L’alternative Alonso
Comme Sebastian Vettel, Fernando Alonso peut toutefois s'enorgueillir de s'être imposé par deux fois à Singapour, où il compte en tout quatre podiums et où sa moins bonne performance depuis que la course est apparue au calendrier en 2008 fut une quatrième place. Sa Ferrari ne peut concurrencer la vitesse des Red Bull en qualifications mais il se montre souvent plus performant en course, capable de jouer la victoire même quand il est handicapé par une position médiocre sur la grille de départ.
Alors qu'il reste sept courses sur les 19 programmées cette saison, le Taureau des Asturies se doit d’obtenir ce week-end sa troisième victoire de la saison au risque de voir s'envoler tout espoir de troisième sacre mondial. "C'est une piste que j'aime, où j'ai toujours assez bien réussi, avec quatre podiums en cinq courses, donc cette année encore j'aborde le week-end dans un état d'esprit positif, confiant de pouvoir bien faire à nouveau", souffle le fer de lance de la Scuderia Ferrari.
Le seul autre vainqueur du Grand prix de Singapour, Lewis Hamilton, est passé sans trop de heurts de McLaren à Mercedes, et lui et son coéquipier Nico Rosberg peuvent miser sur les progrès de leur monoplace pour viser également la gagne ce dimanche. Trahi par sa boîte de vitesses alors qu'il était parti en pole et occupait la tête de la course, le Britannique avait échoué de peu dans sa quête d'un deuxième succès à Marina Bay l'an passé. Ce qui avait quasiment ruiné ses chances de coiffer une nouvelle couronne mondiale. Titre qu’il ne décrochera pas cette saison non plus, lui qui accuse déjà 81 points de retard sur Sebastian Vettel. Une surprise n’est cependant pas à exclure ce week-end à Singapour. Lors des cinq précédentes éditions, la voiture de sécurité a toujours fait son apparition. Signe que tout peut arriver sur la piste étroite et sinueuse du Marina Bay.
Source : sports.fr