Avant même que sorte son premier album – prévu cet automne –, Gesaffelstein s'impose comme l'un des DJ les plus chauds de l'été. Il sera à l'affiche de festivals internationaux : le Paléo (Suisse), le Dour (Belgique), le Sziget (Hongrie) et la première édition du Peacock Society, les 12 et 13 juillet, au Parc floral de Vincennes, où il partagera la vedette avec Carl Craig, Ricardo Villalobos, Richie Hawtin...
Aujourd'hui, le petit prince ténébreux des dancefloors fait partie de la poignée de Français – avec son pote Brodinski et les maîtres de Daft Punk – approchés par Kanye West, star innovante du rap américain, pour "électrocuter" son nouvel album, Yeezus, de beats avant-gardistes. Comme en témoigne son mini-album, Pursuit, ce Lyonnais – né Mike Levy, en 1985, et repéré par The Hacker, figure de l'electro rhônalpine – cherche à renouer avec la frénésie oppressante et la noirceur obsessionnelle de la techno des origines. Aussi physique que cérébral, ce cogneur à gueule d'ange s'est créé un pseudo en compressant le nom d'un album (Gesamtkunstwerk) de pionniers de Detroit (Dopplereffekt) et celui d'Albert Einstein. Demandé dans les clubs du monde entier, remixeur coté, Gesaffelstein promet de réveiller aussi la rentrée.
source : lemonde.fr
crédit : ELINA KECHICHEVA/SAVOIR FAIRE