Le pitch
Chloé Mills, jeune et sublime étudiante âgée d’une vingtaine d’années, travaille comme stagiaire au sein de l’entreprise Ryan Media. Son patron, le brillant et charmant Bennett Ryan, se révèle très exigeant, à la limite de l’exécrable.
A la surprise générale, une attirance physique irrésistible s’installe pourtant entre les deux éphèbes. Attirance qui se transforme vite en passion brûlante, malgré leur envie d’y mettre fin.
Leur désir incontrôlable croît au fil du temps et de leur liaison. Une relation qui pourrait bouleverser l’avenir professionnel de l’un, comme de l’autre...
Dès les premières lignes, Beautiful Bastard de Christina Lauren -un seul nom pour deux auteures- rappelle le roman érotique ou "porn soft" (ça dépend de quel côté de l’Atlantique on se place) Fifty Shades of Grey, best-seller intersidéral.
Comme son aîné, Beautiful bastard, écrit par deux écrivaines qui se sont rencontrées en 2009 sur un site de fans de Twilight, livre une histoire qui va cartonner à coup sûr. On soupçonne même que le succès de ce roman au ton plus cash pourrait même dépasser celui de l’ouvrage de E.L. James...
Un passage qu’on retient : «Je dois rester professionnelle et faire en sorte que monsieur Ryan et moi, ça n’arrive plus jamais. Même s’il m’a offert le plan cul le plus excitant, le plus intense de ma vie… (…) Je suis une femme forte et indépendante. J’ai une carrière à construire et j’ai bossé comme un galérien pour en arriver là où j’en suis. Mon esprit et mon corps ne sont pas régis par la luxure. Je dois juste me rappeler à quel point ce mec est un salaud ».
Ce qu’on a aimé
> Le caractère du personnage féminin central. S’il se place dans la même catégorie littéraire que Fifty Shades, Beautiful Bastard n’en reprend pas tous les codes.
Chloé Mills, l’héroïne, n’a rien à voir avec sa «concurrente» Anastasia Steele. Loin d’être une oie blanche comme cette dernière, Chloé sait ce qu’elle veut et, surtout, ce qu’elle vaut.
Elle mène Bennett Ryan par le bout du nez, n’hésite pas lui rentrer dedans, à le laisser sur sa faim et de fait, elle intensifie ce jeu amoureux.
> La facilité avec laquelle se lit l'ouvrage. Presque 400 pages que l’on parcourt d’une traite. Pas de prologue interminable ni de tournures de phrases alambiquées. Dès les 30 premières pages, on rentre dans le vif du sujet.
> Mine de rien, on devient vite accro à l’intrigue, bien que basique, du roman, et peu sont celles qui en démordent avant la fin.
On a moins aimé... le fait de pouvoir prédire, sans l’ombre d’un doute et dès les premières pages, la fin du livre.
A qui on conseille ce livre
> A notre copine célibataire, ou en relation à distance, qui a bien besoin de vivre quelques fantasmes par procuration !
> A nos ami(e)s en couple depuis un moment et qui veulent s'octroyer un peu de piment.
A qui on ne le conseille pas
> A toutes celles qui s’amourachent (un peu trop) de leur patron ; elles risquent de leur monter une embuscade osée dans la cage d’escalier dès le lendemain matin.
Beautiful Bastard, de Christina Lauren. 2d. Hugo & Cie
Prix conseillé : 17€
Source : www.aufeminin.com