Pour les 50 ans de la 911, Mini rend hommage à Porsche en faisant un parallèle entre leurs modèles qui ont le point commun d’avoir traversé les âges.
L’hommage se déroule sous forme de séance photos durant laquelle deux modèles de couleur flashy jouent ensemble devant l’objectif . Pourtant a priori rien ne les rapproche, l’une étant la star des mini citadines, l’autre la reine des sportives. Et c’est à l’initiative (surprenante) de BMW que la Mini classique et la Porsche 911 Targa type 901 se sont retrouvées, la première venant souffler les bougies des 50 ans de la seconde. Une manière pour l’anglaise de se comparer à l’allemande, chose impossible sur le papier.
Pourtant, s’il faut trouver des points communs entre ces deux mythes, citons sans l’ombre d’un doute, des lignes indémodables et une longévité à faire pâlir bien des concurrentes.
Véritables succès
L’histoire de Mini débute en 1959 lorsque la British Motor Company (BMC) dévoilait le fruit de son travail concernant une petite voiture révolutionnaire. C’est alors que le monde découvre la Morris Mini-Minor et l’Austin Seven, des jumelles dont seule la première survivra. Sa production s’arrêtera en 2000 après environ 5,3 millions d’exemplaires vendus.
Comme Sir Alec Issigonis, père de la Mini classique, Ferdinand Alexander Porsche ne se doutera pas en 1963 que la remplaçante de la Porsche 356 d’alors, la 901, un mythe naissait qui s’écoulera jusqu’à maintenant, en sept générations, à plus de 800.000 unités.
Stratégies communes
Mais BMW, par la voix de Mini tente également de se rapprocher de Porsche en s’arrogeant une stratégie d’évolution de leurs modèles respectifs identiques et surtout en reprenant à son compte l’histoire du constructeur anglais qui ne lui appartient que depuis 1994... L’élargissement des gammes est ainsi pris en exemple: Panamera et Cayenne d’un côté, Countryman et Paceman de l’autre. Un raccourci un peu rapide entre les deux histoires qui tente de mettre en parallèle les deux ères bien distinctes de la marque. Une manière de venir souffler les bougies du gâteau de Porsche et peut être faire oublier les griefs du passé.
David contre Goliath
C’est en effet Jim McDowell, chef de Mini aux USA, qui a proposé en 2010 une compétition sur le parcours américain de "Road Atlanta" une course entre une Mini Cooper S et son moteur de 184 chevaux, face aux 345 bourrins d’une Porsche 911 Carrera. Le tracé angulaire et sans ligne droite du circuit devait donner l’avantage à la citadine. Mais l’allemande terminera avec 2 secondes d’avance.
Mini, à l’initiative du défi, persuadé de gagner et finalement mauvais perdant avait conclu en disant chaque seconde d’avance coûtait environ 38.000 dollars (près de 29.000 euros) à l’acheteur d’une Porsche. Avec cet hommage à la Porsche 911, Mini démontre que les rancœurs sont oubliées!