Alors qu'hier, on vous annonçait que le Royaume-Uni s'efforçait de trouver des solutions pour accélérer la réouverture des clubs, notamment via la mise en place d'un "passeport santé" et ainsi faire redémarrer l'activité événementielle du pays au plus vite ... une bien triste nouvelle de tomber !
La NTIA (Night Time Industries Association), autrement dit, l'association de l'industrie de la nuit anglaise a révélé les résultats d'un sondage réalisé auprès de gérants de discothèques, indiquant que 81% des clubs devraient mettre la clé sous la porte d'ici mars 2021, si le gouvernement de Boris Johnson n'accorde pas de nouvelles aides.
Un chiffre alarmant qui en dit beaucoup sur l'avenir du clubbing en Angleterre et dans les pays voisins, dont la France, qui, on vous le rappelle, a vu un tiers de ses boîtes de nuit baisser définitivement le rideau.
La NTIA a tenu à informer les gens des coûts influant sur la disparition des clubs : le loyer (plus de 50% ont plus de 3 mois d’arriérés.), des indemnités à verser aux salariés, mais la cause la plus aggravante est due au fait que 43% d'entre eux n'ont pas encore perçu un seul centime d'aide du gouvernement, et cela, depuis le début de la crise.
Le patron de l'association a tenu à faire entendre sa colère “Nous sommes à deux doigts de perdre une institution culturelle, le gouvernement a ignoré ce secteur et n’est pas parvenu à comprendre sa valeur économique et culturelle. »
Des mots forts alertant sur la gravité de la situation dans laquelle se trouve le milieu de l'événementiel.