Financièrement et moralement, les gérants des boîtes de nuit sont à cran...
Après plus de 10 mois de fermeture consécutive, ils ont dû garder le rideau baissé !
Alors que la présence des discothèques constitue un véritable art de vivre, le monde de la nuit est mis sur pause depuis presque un an et le gouvernement n'a que très peu évoqué ce milieu si impacté.
Alors, qu'en est-il, aujourd'hui, de ce secteur souvent considéré comme "oublié de la crise" ?
Lors d'une interview pour FranceInfo, Patrick Malvaës, le président du Syndicat National des Discothèques et Lieux de Loisirs, s'est exprimé sur la situation critique qui touche de plein fouet le domaine.
Actuellement, 430 établissements auraient déjà mis la clé sous la porte. Un nombre non-négligeable car "un tiers des boîtes de nuit françaises ne rouvriront pas après la crise" assure Patrick Malvaës. Il affirme également que ce nombre devrait considérablement augmenter et grimper ainsi de 430 à 600.
"C'est la catastrophe !"
Le président du Syndicat a tenu appuyer sur la situation du personnel " Alors pour le personnel, parce qu'on ne parle pas assez de notre personnel, c'est terrible. Ils ont une prise en charge qui est faite au niveau de l'emploi avec le chômage partiel, mais d'une façon de pérennisation, vous pensez bien qu'avec l'évolution du métier, en un an, vous avez vieilli de dix ans dans un autre métier."
Un domaine qui peine à trouver des alternatives sur le plan commercial. Actuellement, les issues possibles restent floues.
Le Premier ministre, Jean Castex, avait d'ailleurs évoqué, lors d'une conférence de presse, datée du 26 novembre dernier, qu'il n'était pas en mesure de donner une réponse concernant la réouverture des discothèques mais que l'arrivée du vaccin permettrait "d’abréger nos souffrances".